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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 12:09




Des archéologues ont réfuté la théorie concernant le déplacement des statues (Moaïs) de l'île de Pâques grâce aux voies qui la parcourent. Celle-ci est sillonnée d'un réseau complexe de routes (vieilles de 800 ans) entre le volcan, les carrières et les zones littorales où des dizaines de Moaïs ont été retrouvés gisant sur le sol. Les études de terrain ont été réalisées par des chercheurs de l'University College London et l'Université de Manchester. 

La théorie de transport des Moaïs 

Des générations d'archéologues ont élaboré des théories pour découvrir comment les Moaïs (pesant plusieurs tonnes) ont été transportés. En 1958 le norvégien Thor Heyerdahl a publié une théorie, reprise par d'autres chercheurs, selon laquelle les routes avaient été utilisées pour faciliter le transport des statues. Cette théorie s'appuyait sur la présence, le long des routes de nombreuses statues couchées sur le dos. Pour les chercheurs elles avaient simplement été abandonnées, en cours de transport, par les anciens Polynésiens. C'est cette théorie qui a été complètement rejetée par l'équipe dirigée par les docteurs Richards Manchester Colin et Dr Sue Hamilton. 

Des routes servant à un rituel, une procession 

Cette nouvelle équipe se rapproche de l'hypothèse, moins connue, émise en 1914 par l'archéologue Katherine Routledge. A proximité de chaque Moaï les chercheurs ont associé une plate-forme de pierre sur laquelle la statue était originellement posée. Les Moaïs ont donc simplement été renversés au cours du temps... 

Le Dr Richards a déclaré :
"Le fond du problème est que nous ne saurons jamais comment les statues ont été déplacées. Depuis Heyerdahl, les archéologues ont mis au point toutes sortes de théories - basées sur l'hypothèse sous-jacente que les routes ont été utilisées pour le transport des Moaïs, de la carrière au cône volcanique Rano Raraku. Ce que nous savons maintenant, c'est que les routes avaient une fonction de cérémonie pour souligner leur importance religieuse et culturelle. Les routes conduisent - à partir de différentes parties de l'île - au volcan Rano Raraku d'où les Moaïs ont été extraits. Les cônes volcaniques étaient considérés comme des points d'entrée au monde souterrain et mythique Hawaiki. Par conséquent, Rano Ranaku n'était pas seulement une carrière, mais également le centre sacré de l'île." 

Les études montrent également que le nombre de statues augmente au fur et à mesure que l'on se rapproche du Rano Raraku. Les scientifiques en concluent que la montée au volcan par les routes était comme un chemin de plus en plus sacré.
 "Tous ces indices montrent que ces routes étaient un lieu de procession..." a déclaré le Dr Sue Hamilton. "Tout prend un sens: les Moaïs se tenaient face au peuple qui marchait vers le volcan". 

A noter, les fouilles précédentes avaient démontré que les routes étaient de forme concave ce qui rendait difficile le déplacement d'objets lourds comme les statues. Par ailleurs les archéologues comme Heyerdahl avaient déjà remarqué les plate-formes de pierre. 

Pour le Docteur Sue Hamilton: "Ce qui est choquant, c'est que Heyerdahl avait trouvé les plateformes... Mais comme beaucoup d'autres archéologues, il était tellement imprégné par sa propre théorie que les routes servaient pour le transport qu'il a ignoré l'évidence !" Elle rajoute: "Toutes les preuves montrent indubitablement que les routes servaient de chemin de procession, ce qui remet à l'honneur le travail de Katherine Routledge datant de 100 ans en arrière. 
Source : infos-paranormales.net
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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 16:50
C'est la fête des mères ce dimanche

Ce dimanche 30 mai marque la fête des mères, une célébration pour laquelle les Français optent largement pour les fleurs, en guise de témoignage d'affection.

La fête des mères est fixée au dernier dimanche de mai. Si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la fête des mères a lieu le premier dimanche de juin. Ce cas de figure n'intervenant pas cette année, c'est donc en ce 30 mai que sont fêtées les mamans.

Pour rappel, cette journée est inscrite dans le Code de l'action sociale et des familles, et le ministre en charge de ce portefeuille se doit même d'organiser cette fête avec le concours de l'union nationale des associations familiales. Rien d'étonnant donc à trouver ce dimanche, sur le site du ministère du Travail, un message vidéo de Nadine Morano, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille et de la solidarité, à l'intention de toutes les mamans.

 

Toutefois, cette fête est surtout l'occasion de témoignages d'affection plus personnels, agrémentés par la remise de présents qui vont du collier de nouilles au bouquet. C'est d'ailleurs ce dernier type de cadeaux qui est le plus largement offert à cette occasion : 67% des Français disent "bonne fête" à leur maman avec des fleurs ou d'autres types de végétaux, selon un sondage LH2 pour Val’hor réalisé en avril 2008 auprès de 10.111 personnes. (Source Europe 1)

 

Source : info.sfr.fr

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 16:46

Afrique du sud - Il n'y a pas que le physique qui compte affirme le dicton. Et pourtant. Même lorsqu'il s'agit d'espèces animales, l'Homme est plus facilement attiré par ce qui est généralement considéré comme "beau". Les espèces menacées ne font pas exception à la règle : d'après une étude menée par des chercheurs en Afrique du sud, celles dont on se préoccupe le plus sont les plus attrayantes ou les plus impressionnantes.Lire la suite l'article

D'après les résultats d'une étude menée par un professeur de l'université de Pretoria, les scientifiques préfèrent de loin travailler sur des espèces telles que les ours et les panthères plutôt que sur les grenouilles ou les lamantins.

D'après l'analyse de 2.000 papiers publiés entre 1994 et 2008, le lamantin n'a fait l'objet que de quatorze études en Afrique du sud depuis 1994, alors que l'adorable suricate a lui été au centre de plus de 100 études sur la même période. De même, les grands mammifères menacés ont été 500 fois plus étudiés que les amphibiens dans la même situation. Les plus appréciés sont les chimpanzés (1.855 publications) et les léopards (1.241 publications).

D'ailleurs, les symboles des associations de protection des animaux sont bien souvent des grands mammifères (le panda du WWF par exemple). Les scientifiques à l'origine de cette étude en appellent donc à une évaluation de la situation des espèces en danger d'extinction plus juste. 

 

Source : Maxisciences

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 16:42

 

De vives tensions sont observées depuis deux semaines au village Likata, situé à 200 kilomètres de Gemena dans le secteur de Mwanda, territoire de Kungu, dans la province de l’Equateur.

                   http://radiookapi.net/files/Kungu-Carte.jpg


A la base de cette tension, les habitants de ce village voudraient lyncher un préfet d’une école de la place qu’ils accusent de sorcellerie. Et ils s’opposent aux forces de l’ordre dépêchées sur les lieux pour calmer la situation.


Selon la police, ce préfet aurait envoûté des dizaines d’élèves, dont deux sont morts.


Le chef de secteur de Mwanda était descendu au village Likata avec deux policiers pour sécuriser ce préfet et sa famille, menacés de mort après le décès de ces deux élèves.


Il a été copieusement battu avec les deux policiers par les villageois déchaînés. Grièvement blessés, les trois hommes suivent les soins dans un centre de santé où ils ont été admis.


Jusqu’à présent le préfet accusé de sorcellerie est en fuite. Personne ne sait où il se trouve.


Des policiers envoyés en renfort pour rétablir l’ordre dans cette localité, ont été accueillis avec des bâtons et des armes blanches. Ils ont dû rebrousser chemin.


Avec leur effectif peu nombreux, indique la même source, ils ne peuvent faire face à plus de 500 villageois en colère.


L’autorité du district du Sud-Ubangi compte dépêcher une autre équipe des policiers pour calmer la situation.

 

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 16:39
Les équipages de navires travaillent au colmatage de la fuite de pétrole le 29 mai 2010 dans le Golfe du Mexique (Photo Win Mcnamee/AFP/Getty Images)

Dimanche 30 mai 2010, 14h05
La dernière tentative de colmatage de la fuite de pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique est un échec, a annoncé samedi le groupe pétrolier BP, en ajoutant qu'il allait se tourner vers une nouvelle méthode pour mettre fin à la fuite.

Le président américain Barack Obama a exprimé son inquiétude après l'annonce de l'échec et mis en garde contre les risques de la nouvelle option.

"Alors que nous avons d'abord reçu des retours positifs sur l'opération, il apparaît clairement maintenant que cela n'a pas marché", a déclaré Barack Obama dans un communiqué, après s'être entretenu avec de hauts responsables sur la situation dans le golfe du Mexique.

"Après trois jours entiers de tentative, nous avons été dans l'incapacité de contenir la fuite", a de son côté déclaré l'officier directeur d'exploitation de BP, Doug Suttles, dans un point de presse.

"Nous avons décidé de nous tourner vers une nouvelle option" pour tenter de colmater la fuite, a-t-il ajouté.

Tous les espoirs se portent désormais sur l'installation d'un nouveau dispositif prévoyant de sectionner les pipelines endommagés et d'y ajuster une structure permettant de capturer le pétrole puis de le siphonner jusqu'à un navire en surface.

"Ce dispositif n'est pas sans risque et n'a jamais été expérimenté auparavant à cette profondeur" de 1.500 mètres, a rappelé le président américain.

Le pétrole se mêle à l'eau dans le Golfe du Mexique le 29 mai 2010 (Photo Win Mcnamee/AFP/Getty Images)

L'ancienne option, qui était déjà hautement délicate et sans précédent à cette profondeur (1.500 mètres), consistait à envoyer dans le puits un mélange d'eau et de matières solides. Une fois le flux de pétrole stoppé grâce à cette "boue", il s'agissait de cimenter la source.

BP, qui exploitait la plateforme dont le naufrage le 22 avril a provoqué la catastrophe, a également injecté des débris pour faciliter le colmatage.

Le pétrole s'est répandu dans le golfe à un rythme de 2 à 3 millions de litres par jour depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, selon des experts mandatés par l'administration américaine.

BP avait demandé plus tôt samedi de la "patience" aux Américains suspendus à sa tentative de colmatage.

Le groupe est soumis à une forte pression de la part de l'opinion publique américaine et de l'administration Obama, hantée par le désastre politique qu'avait entraîné l'inertie du gouvernement Bush face au cyclone Katrina en 2005, dans la même région.

M. Obama s'est rendu vendredi en Louisiane, l'Etat le plus touché par la marée noire, annonçant à cette occasion le "triplement des effectifs" déployés dans les régions côtières touchées.

La catastrophe est d'ores et déjà considérée comme la plus grave marée noire jamais survenue aux Etats-Unis et chaque nouvelle journée apporte son lot d'images de rivages souillés, d'animaux englués.

Les dégâts sont particulièrement importants dans certains marais, comme à Pass-a-Loutre (Louisiane). "Ici, il n'y a rien. Tout est presque mort", constate Angelina Freeman, une scientifique travaillant sur l'impact de la marée noire.

Quelque 20.000 personnes participent aux opérations visant à endiguer la marée noire. Lors de son intervention en Louisiane vendredi, Barack Obama a promis de nouveaux barrages anti-pétrole.

La lutte contre la marée noire implique également l'usage -controversé- de dispersants dont 3,3 millions de litres ont été répandus jusqu'à présent.

Selon le New York Times qui cite samedi des documents internes, BP, préoccupé par sa plate-forme Deepwater Horizon, a néanmoins violé ses propres règles de sécurité.

Le 22 juin 2009, des ingénieurs du groupe estimaient que l'enveloppe métallique que la compagnie voulait utiliser pourrait céder sous une forte pression, selon la même source.

 

Source : Linternaute

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 13:13

5/29/2010, écrit par AP (fr.news.yahoo.com)


Mais qui était exactement "Ardi"? L'an dernier, ce fossile originaire d'Ethiopie a été présenté comme une découverte cruciale pour l'histoire de l'évolution humaine, mais aujourd'hui les scientifiques s'interrogent: était-il vraiment un ancêtre de l'homme et dans quel environnement a-t-il vécu? 



Des chercheurs contestent aujourd'hui son appartenance à la branche humaine de l'évolution des espèces. Leurs travaux sont publiés dans la revue "Science".

Selon l'étude initiale, publiée par la même revue en octobre, Ardi, diminutif d'Ardipithecus ramidus, vivait il y a 4,4 millions d'années, et était une créature de sexe féminin mesurant 1,20m et pesant 50kg. Ses ossements ont été découverts entre 1992 et 1994 dans la région de l'Afar en Ethiopie.

Ardi a vécu un million d'années avant Lucy -l'un des plus célèbres fossiles du monde, découvert en 1974 et longtemps considéré comme le plus vieil hominidé connu. 

Sa découverte a été présentée en octobre dernier comme un éclairage nouveau sur l'évolution du genre humain. Les chercheurs avaient conclu qu'Ardi marchait debout et vivait dans un habitat arboré (bois, forêts). 

Dans la nouvelle étude, Esteban Sarmiento, de la Fondation sur l'évolution humaine d'East Brunswick (New Jersey), se dit sceptique sur l'appartenance d'Ardi à la branche de l'évolution qui a conduit à l'homme moderne. Selon lui, les caractéristiques anatomiques citées par l'étude initiale n'apportent pas de preuves convaincantes sur ce point. 

Certaines de ces caractéristiques, affirme-t-il, indiquent au contraire qu'Ardi est apparu avant que les humains ne se séparent de la lignée des grands singes africains. 

Deux autres experts interrogés par l'Associated Press estiment toutefois qu'il est trop tôt pour dire quelle place occupe Ardi dans l'histoire de l'évolution. Will Harcourt-Smith, du Muséum américain d'histoire naturelle, dit ne pas être ne mesure de se prononcer sur l'opinion de M. Sarmiento. "Nous n'en sommes qu'au début" de l'analyse d'Ardi, souligne-t-il. 

Pour M. Harcourt-Smith, "tant que nous n'aurons pas une description plus complète du squelette, il faut être prudent sur l'interprétation des analyses initiales dans un sens comme dans l'autre." Mais il n'est pas d'accord avec l'argument de M. Sarmiento selon lequel Ardi est probablement trop vieux pour appartenir à la branche humaine de l'évolution. 

Rick Potts, du Muséum d'histoire naturelle de la Smithsonian Institution, note qu'Ardi a vécu dans une période mal connue de l'évolution, au cours de laquelle "beaucoup d'expérimentations" ont pu survenir. "Je pense qu'il est trop tôt" pour se prononcer sur son lien de parenté avec l'homme. 

L'autre critique porte sur l'environnement d'Ardi. L'hypothèse d'un habitat arboré avancée l'an dernier va à l'encontre de l'idée selon laquelle les premiers ancêtres de l'homme auraient commencé à marcher debout parce qu'ils vivaient dans des plaines herbeuses et des savanes. 

Dans la nouvelle étude, le géochimiste Thure Cerling, de l'université d'Utah, et d'autres chercheurs estiment qu'Ardi a vécu dans un environnement de savane ne comprenant pas plus de 25% de forêt. Leur théorie se fonde sur l'analyse de sédiments anciens, de dents d'animaux retrouvés sur le site des fouilles et de minuscules grains de silices découverts dans des plantes. 

Le débat autour d'Ardi ne surprend pas Tim White, de l'université de Californie, l'un des auteurs de l'étude publiée l'an dernier. "C'était totalement prévisible", dit-il. "Chaque fois que vous avez quelque chose d'aussi différent qu'Ardi, vous allez probablement en avoir un." 

Dans "Science" et dans un entretien à l'AP, M. White défend l'étude présentée l'an dernier. "Les preuves sont très claires que chez l'Ardipithecus, il y a des caractéristiques partagées seulement par les hominidés apparus plus tard (...) et les humains." 

S'il reconnaît la présence de savane dans l'environnement d'Ardi, il assure que tout indique qu'Ardi préférait vivre dans les zones boisées. Reste que le débat est loin d'être clos...
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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 12:29
Zoo de Pékin : son restaurant propose de déguster les animaux après les avoir observés !!!


Pékin, Chine - La nouvelle est sinistre. Après avoir permis à ses visiteurs d'observer des animaux sauvages, parfois en voie de disparition, le zoo de Pékin propose ensuite de déguster certains de leurs congénères dans son restaurant.Lire la suite l'article

Cette situation alarmante a été reportée par le journal chinois Legal Daily. On apprend grâce à lui que le restaurant du zoo permet de déguster hippopotames, kangourous, scorpions, crocodiles ou cerfs.

Ge Rui, du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), explique qu'il est "totalement inapproprié pour un zoo de vendre ce genre de choses". Les zoos sont censés "cultiver l'amour des animaux ainsi que leur protection, proposer la viande des bêtes en cage incite à la consommation et augmente la menace sur les animaux qui vivent à l'état sauvage".

Selon Chang Jiwen, un expert de l'Académie chinoise des sciences sociales, ces ventes sont "légales" mais pas "humaines". Zheng Yuanjie, un célèbre écrivain chinois est lui outré que l'on puisse "observer des animaux emprisonnés dans un espace limité tout en mangeant leurs congénères".

Suite à cette polémique, les propriétaires du restaurant Bin Feng Tang ont déclaré que la viande provenait de fermes d'animaux exotiques et qu'ils n'avaient jamais rencontré de problèmes avec les autorités. Malgré cela, ils auraient tout de même décidé de réviser leur menu. 

 

Source : fr.news.yahoo.com

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 12:18

Selon une nouvelle étude, les objets que les scientifiques appellent des trous noirs pourraient être en fait des trous de ver menant à d’autres Univers. Si cette hypothèse était confirmée, elle permettrait de résoudre une énigmequantique connue sous le nom de paradoxe de l’information du trou noir ; cependant les critiques pensent qu’elle soulèverait également des problèmes nouveaux, le premier d’entre eux étant celui de la formation de ces trous de vers.

 

trou-de-ver

 

Un trou noir est un objet dont la zone de gravité possède une influence si puissante que tout ce qui s’égare à l’intérieur d’une limite appelée horizon des événements, y compris la lumière, ne peut s’en échapper. La théorie de la Relativité Générale d’Einstein montre qu’un trou noir peut se former dès que la matière est confinée dans un espace suffisamment restreint. Bien que les trous noirs ne puissent pas être observés directement, les astronomes ont identifié de nombreux objets cosmiques comme appartenant à cette espèce, en se basant sur la façon dont la matière leur tourbillonne autour. 

 

Mais les physiciens Thibault Damour de l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques de Bures-sur-Yvette, et Sergey Solodukhin de l’université internationale de Brême en Allemagne, affirment désormais que ces objets pourraient être en réalité des structures appelées trous de ver.

 

Un trou de ver est une déformation du tissu de l’espace-temps qui connecte un endroit à un autre. Si l’on imagine notre univers comme une feuille bidimensionnelle, on peut représenter un trou de ver comme une sorte de “gorge” reliant notre feuille à une autre. Dans un tel scénario, l’autre feuille pourrait être un univers différent, possédant ses propres galaxies, étoiles et planètes.

Damour et Solodukhin ont étudié ce à quoi pourraient ressembler de tels trous de ver et ont découvert avec étonnement qu’ils imiteraient les trous noirs que nous connaissons à un point tel qu’il nous serait pratiquement impossible de faire la différence.

 

 

Le rayonnement de Hawking


La matière tourbillonnerait autour d’un trou de ver de la même manière qu’autour d’un trou noir, les deux types d’objets déformant de façon identique l’espace qui les entoure.

On pourrait espérer les distinguer par le rayonnement de Hawking, cette émission de particules et de lumière qui ne devraient provenir que des trous noirs et auraient un spectre énergétique caractéristique. Mais ce rayonnement est si faible qu’il serait complètement noyé par d’autres sources, telles que le fond cosmique micro-onde, vestige du Big Bang, et qu’il serait inobservable en pratique.

Une autre différence que l’on pourrait espérer exploiter est que les trous de ver, contrairement aux trous noirs, n’ont pas d’horizon des événements. Cela signifie que ce qui pénétrerait dans un trou de ver pourrait en revenir « intact ». En fait, les théoriciens indiquent qu’un certain type de trou de ver boucle sur lui-même, de sorte qu’il ne débouche pas sur un autre univers, mais mène à sa propre entrée.

 

Un audacieux plongeon


Mais ceci ne fournit pas un test infaillible non plus. Selon la forme du trou de ver, il pourrait falloir des milliards et des milliards d’années pour que ce qui y rentre en ressorte. Même les plus anciens trous de ver de ce type dans notre univers n’auraient pas eu encore le temps de nous retourner quoi que ce soit.

Il semble que la seule façon de procéder pour faire la différence soit de faire un plongeon audacieux à l’intérieur. Ce serait un jeu dangereux, parce que si c’est un trou noir, la gravité incroyablement intense à l’intérieur éparpillerait tous les atomes du corps y pénétrant. Et quand bien même il s’agirait d’un trou de ver, les forces en jeu pourraient encore lui être fatales.

 

Un mouvement de yo-yo

 

En supposant que l’on survive à l’expérience, et que le trou de ver ne soit pas symétrique, on pourrait finalement se retrouver de l’autre côté, dans un autre univers. Mais sans autre action, le trou de ver tendrait à nous réaspirer et à nous ramener vers son ouverture dans notre univers. “Le vaisseau spatial subirait un mouvement de yo-yo, indique Damour, à moins d’utiliser ses moteurs pour échapper à l’attraction du trou de ver et explorer l’espace de l’autre côté.

Mais quelqu’un qui vous attendrait d’un coté ou de l’autre devrait sans doute attendre des milliards d’années avant d’avoir de vos nouvelles, le temps de passage pourrait être affreusement long.

Un tel délai rendrait impossible les communications entre les univers.

 

Mais ce retard pourrait devenir plus petit avec de plus petits trous de ver. Si un trou de ver microscopique pouvait être découvert, voire fabriqué, le temps de transfert pourrait se réduire à quelques secondes, indique Solodukhin, rendant potentiellement réalisable la transmission bidirectionnelle.

Stephen Hsu de l’université de l’Orégon, qui a étudié la formation des trous noirs et les propriétés des trous de ver, est d’accord avec le fait que la distinction entre les deux types d’objets par des observations est en pratique impossible, du moins avec la technologie actuelle.


Une matière exotique

 

“La propriété la plus importante d’un trou noir, c’est-à-dire l’existence d’un point de non retour, n’est pas quelque chose que nous pouvons tester à l’heure actuelle,” déclare-t-il. Toujours est-il que, selon lui, les objets que l’on soupçonne être des trous noirs en sont probablement plutôt que des trous de ver. Il existe des scénarios plausibles pour expliquer leur formation, comme l’effondrement d’une étoile massive, alors que celle des trous de ver n’est pas claire.

« Les trous de ver qui pourraient être confondus avec des trous noirs macroscopiques exigent, pour rester stables, la présence d’un certain type de matière exotique. Et rien n’est moins sûr qu’une telle matière existe,” affirme le scientifique.

Solodukhin indique qu’un trou de ver pourrait se former plus ou moins de la même façon que les trous noirs, lors de l’effondrement d’une étoile. Les physiciens pensent que c’est le processus normal de formation d’un trou noir, mais pour Solodukhin, des effets quantiques pourraient stopper l’effondrement juste un peu avant la formation du trou noir, et conduire à celle d’un trou de ver.

 

Selon lui, ce mécanisme pourrait même être inévitable dans une vision plus complète de la physique unissant la mécanique quantique et la gravitation. S’il a raison, alors partout où l’on s’attend à ce que des trous noirs se forment, des trous de ver se formeraient à la place.

 

Des trous noirs microscopiques

 

Et il pourrait exister une façon de tester cette conjecture. Certains physiciens pensent que les futures expériences dans les nouveaux accélérateurs de particules pourraient produire des trous noirs microscopiques (voir notre news:Théorie: les physiciens créeront-ils un jour des “saturnes noirs” ?).

De tels minis trous noirs émettraient des quantités mesurables de radiations de Hawking, démontrant par là même qu’ils en sont et non pas des trous de ver. Mais si Solodukhin a raison, et que des trous de ver microscopiques se forment à la place, aucun rayonnement de ce type ne doit exister.

La résolution d’un paradoxe

 

Un avantage supplémentaire de cette théorie des trous de ver est qu’elle pourrait résoudre le paradoxe de l’information du trou noir. La seule forme sous laquelle quelque chose s’échappe d’un trou noir est celle d’un rayonnement de Hawking, mais la façon dont ce rayonnement diffuse des informations sur l’objet qui a été avalé est mal expliquée. L’effet de brouillage de l’information est en conflit avec la mécanique quantique, qui interdit la perte d’information sur un objet tombant dans un trou noir (voir le paragraphe Le rayonnement de Hawking et son paradoxe dans notre news: Théorie: un trou noir, son horizon des événements et… un éléphant).

“En théorie, les trous de ver sont plus adaptés que les trous noirs parce que tous ces problèmes de perte d’information ne se présentent pas,” indique Solodukhin. Comme les trous de ver n’ont pas d’horizon des événements, la matière est libre de s’en échapper sans avoir été initialement convertie en rayonnement de Hawking, et l’énigme de l’information perdue n’existe plus.

 

Pour en savoir plus : L’article de Thibault Damour et Sergey N. Solodukhin « Wormholes as Black Hole Foils » (pdf en anglais)

 

Source: New Scientist Space (traduction francaise : techno-science.net)
Illustration: NASA/ Les Bossinas

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 12:16

 

Le colmatage provisoire du puits de pétrole à l'aide d'une boue très épaisse a réussi. Le forage ne fuit plus. Reste maintenant à le sceller définitivement au ciment, ce qui devrait être fait dans les prochains jours.

http://www.futura-sciences.com/uploads/tx_oxcsfutura/Maree_Noire_BP_Golfe_Mexique_Deepwater_Horizons_BP_02.jpg


L'opération Top kill a réussi. Depuis un navire, les équipes financées par BP ont injecté dans deux conduits s'enfonçant dans le forage un cocktail boueux, fait d'un mélange d'eau, de matière solide et même de balles de golf et ou de morceaux de caoutchouc.


Hier jeudi, les images sous-marines ont montré que ce flot visqueux avait eu raison de la fuite de pétrole. Ce succès intervient alors que, depuis quelques jours, les estimations de la fuite ont été largement revues à la hausse. Hier, Ken Salazar, le secrétaire aux Affaires intérieures a rendu un rapport sur cette catastrophe. Alors que l'on a longtemps parlé de 800.000 litres par jour, les experts consultés parlent désormais de « 2 à 3 millions de litres par jour ».


Au total, la catastrophe de la plate-forme Deepwater Horizons aurait largué dans la mer 527.000 barils, soit près de 84 millions de litres, ou encore 75.000 tonnes. C'est près de deux fois la quantité perdue par l'Exxon Valdez, échoué en 1989 sur les côtes de l'Alaska, mais beaucoup moins que les 470.000 à 1.500.000 tonnes injectées dans le même golfe du Mexique par le forage de la plate-forme Ixtoc I (littéralement soufflée par une éruptionde pétrole) entre juin 1979 et mars 1980.


Le bouchon de boue installé hier n'est toutefois qu'une solution provisoire. BP prépare déjà la phase finale qui consiste à injecter du ciment pour sceller définitivement le puits béant depuis l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizons, qui a fait onze morts le 22 avril dernier. L'opération va coûter cher au pétrolier, qui aurait déjà dépensé 930 millions de dollars depuis la catastrophe (soit environ 750 millions d'euros).


Les forages en mer dans le collimateur


La marée noire aura également un coût pour les Etats riverains, à commencer par la Louisiane, où le Président Barack Obama est très attendu aujourd'hui. Selon l'amiral Thad Allen, une solution envisagée actuellement est la construction d'un véritable archipel artificiel qui serait constitué de six îlots sur 72 kilomètres de longueur, protégeant la côte, avec ses plages, sesmangroves, ses marais et ses bayous.


Du côté de la marée noire, elle est toujours combattue avec des déluges de produits dispersants. Mais BP a décidé de ralentir l'allure. Sept personnes travaillant sur la zone ont dû être hospitalisées et, selon Taslin Alfonzo, porte-parole du centre médical West Jefferson, leurs malaises pourraient avoir été provoqués par ces produits chimiques.


Le groupe pétrolier, toujours suspecté par les autorités américaines, d'avoir caché des informations, fait l'objet de vives critiques. Cette semaine, les équipes de BP présentes sur la plate-forme au moment de l'accident ont été accusées de ne pas avoir tenu compte de trois signes avant-coureurs. Le premier serait apparu 51 minutes avant l'explosion.

 

La quantité de liquide sortant du puits a alors dépassé celle amenée à bord de la plate-forme. Il y avait donc une fuite. Dix minutes plus tard, alors que le puits était fermé pour un test, le pétrole aurait continué à s'écouler tandis que la pression augmentait anormalement. Enfin, 18 minutes avant le drame, la pression dans le puits aurait atteint une valeur trop élevée. La première réaction a eu lieu à ce moment avec l'arrêt de la pompe. L'explosion est survenue quelques minutes plus tard.


Après la publication du rapport Salazar, Barack Obama a annoncé la prolongation pour six mois du moratoire sur l'autorisation de nouveaux forages sous-marins. Effet immédiat : une trentaine de prospection actuellement en cours dans le golfe du Mexique sont suspendues.


Source : Futura-sciences par Jean-Luc Goudet

 

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 12:14
Une île célébre la naissance du premier enfant sur ses terres en 83 ans
Une île célébre la naissance du premier enfant sur ses terres en 8...

 

Dorset, Grande Bretagne – L’île de Brownsea a vu se réaliser la première naissance sur ses terres depuis 83 ans.

 

Erik Warwick est devenu le premier enfant à voir le jour sur la petite île depuis plus de 80 ans. Trevor Warwick, 36 ans, le père d'Erik, est le gardien de cette île qui compte seulement 30 habitants. Lorsque sa femme est entrée en travail, une sage femme a été appelée d’urgence et a dû prendre un bateau pour rejoindre la petite île.

C’est vers 4h du matin qu'Anita Warwick, 38 ans, a donné naissance au premier enfant né sur l’île depuis 1927. Le couple est déjà parent d’une petite fille de vingt mois qui devait également voir le jour sur l’île. Cependant des complications avaient obligé Mme Warwick à accoucher à l’hôpital. Cette naissance est un grand événement pour le National Trust qui possède l’île et qui voit là l’espoir d’une nouvelle communauté qui pourrait y vivre.

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  • : Miss Maou et son Antre de l'Occulte
  • : Philosophie de Vie et développement personnel. Ce blog a pour but le partage, la publication de l'actualité dont on ne parle pas au 20h, l'échange sur l'Esotérisme, mes conseils, mes écrits et accessoirement ma Vie. Bienvenue à tous,
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