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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 23:23

 

Le moustique-tigre, ou Aedes albopictus, originaire d’Asie, commence à se propager en France métropolitaine, où il a été repéré dernièrement à Marseille. Puisque cet insecte peut être porteur demaladies exotiques, dont le chikungunya, le ministère de la Santé a mis en place un dispositif pour éviter la propagation de ce moustique.


Le moustique-tigre, appelé ainsi en raison des rayures qu’il porte sur sonabdomen, a pour origine l’Asie du Sud-Est, mais commence à se plaire sur notre territoire méditerranéen. Depuis 2004, il a progressivement envahi les Alpes-Maritimes, la Corse et le Var. Très récemment, sa présence a également été signalée à Marseille, ajoutant les Bouches-du-Rhône aux départements touchés.


Ce moustique particulièrement agressif provoque des piqûres perceptibles par la victime, qui aura tendance à interrompre le repas sanguin de l’insecte. Celui-ci peut alors piquer plusieurs fois et ainsi augmenter les risques de prélever un agent pathogène, qu’il pourra alors retransmettre lors de son prochain repas. De plus, bien qu’il soit principalement anthropophile (il s’attaque aux hommes), ce moustique opportuniste peut également s’attaquer aux animaux, et ainsi transmettre des maladies entre espèces.


Vecteur du chikungunya


Aedes albopictus est alors considéré comme un vecteur de maladies. Lespathologies transmissibles à l’homme recensées pour ce moustique sont principalement le chikungunya et la dengue, deux pathologies provoquées par des virus.


Le chikungunya a fait beaucoup parler de lui en France dès 2005, par son nombre important de victimes sur l’île de La Réunion (270.000 personnes infectées sur 750.000 habitants).

 

La maladie se caractérise par une polyarthrite aiguë fébrile, où les petites articulations sont principalement touchées. Les symptômes apparaissent après 4 à 7 jours d’incubation, associés à de la fièvre, des maux de tête, et des douleurs musculaires.

 

Si pour certains la maladie évolue vers un stade chronique, l’évolution vers laguérison est généralement sans conséquences.

http://www.futura-sciences.com/uploads/RTEmagicC_chikungunya-dengue-sud-france_INPES.jpg.jpg
Plaquette récapitulative des précautions à prendre dans la lutte contre le chikungunya dans le sud de la France, selon le Ministère de la Santé et l'INPES.


La lutte contre ce moustique est l’affaire de tous


Alors que l’épidémie de chikungunya reprend sur l’île de La Réunion, le ministère de la Santé rappelle que pour l’heure aucun cas de chikungunya n’a été déclaré en France métropolitaine. Il a toutefois décidé de mettre en place un dispositif visant à éviter l’apparition de la maladie.

Tout d’abord une surveillance entomologique est activée afin de réagir face à l’implantation du moustique-tigre sur notre territoire. De plus, les voyageurs suspectés d’être infectés devront subir une démoustication pour éviter la contamination d’autres personnes. Enfin, la population des zones colonisées par Aedes albopictus seront sensibilisées afin de lutter au maximum contre sa multiplication, en détruisant « autour et dans leur habitat les gîtes potentiels de reproduction des moustiques ».


Concrètement, dans les zones concernées, il est préconisé d’éviter de laisser des eaux stagnantes (soucoupe de pot de fleur, pneu usagé…). En effet, c'est là que ce moustique aime pondre ses œufs et, devenu adulte, l'insecte ne s'éloigne guère de son lieu de naissance (quelques centaines de mètres tout au plus). Ces mesures sanitaires prises par chacun peuvent donc avoir de notables effets...


Le ministère conseille également de consulter son médecin en cas de fièvre brutale associée à des douleurs articulaires, spécialement au retour d’un voyage en zone tropicale, et de porter des vêtements couvrant au maximum la peau pour éviter les piqûres.


http://www.futura-sciences.com/typo3temp/pics/8659076414.jpg
Aedes albopictus, ce moustique rayé capable de transmettre des maladies tropicales est arrivé à Marseille. © James Gathany - Centers for Disease Control and Prevention (domaine public)

Source : futura-sciences

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 23:06

 

Jakarta, Indonésie – Un récent recensement mené en Indonésie depuis plusieurs semaines aurait permis de mettre en avant une femme qui dit être âgée de 157 ans.

 

                                                              http://d.yimg.com/i/ng/ne/zigonet/20100608/08/2619287714-indonesie-une-femme-serait-agee-de-157-ans.jpg?x=204&y=232&q=75&sig=q01mt05rOC.YMOfNxr1pvw--#204,232

L’âge avancé par cette vieille dame semble complétement improbable, notamment du fait que l’être humain ayant eu la vie la plus longue serait Jeanne Calment, disparue à 122 ans. Pourtant, l’hypothèse est probable pour les autorités, en témoignent les dires de Johnny Sardjono, responsable des services de recensement, à l’AFP : "Il n'y a pas de documents authentiques pour prouver son âge mais sur la base de ses déclarations et en prenant en compte l'âge de sa fille adoptive, qui a 108 ans, il est difficile d'en douter."


Cette femme appelée Turinah habite toujours dans une maison dont elle s’occupe et fume des cigarettes aux clous de girofles.

 

Le responsable du recrutement explique même : "Malgré son âge, elle conserve une excellente mémoire, une bonne vue et n'a pas de problème d'audition.

Elle parle néerlandais presque couramment."

 

Quant aux papiers d’identité absents de la vieille dame, elle a expliqué les avoir brûlés en 1965 afin d’éviter d’être liée aux communistes, largement tués à cette époque.

 

Source : Zigonet

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 23:04

Deux anomalies dans l’atmosphère de cette lune de Saturne pourraient indiquer l’existence d’un phénomène biologique affirment des astronomes dans deux articles parus simultanément.

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A la surface de Titan, il existe peut-être des créatures qui respirent de l'hydrogène et consomment de l'acétylène. (Credit: NASA / JPL)A la surface de Titan, il existe peut-être des créatures qui respirent de l'hydrogène et consomment de l'acétylène. (Credit: NASA / JPL)

Pas d’acétylène et de l’hydrogène qui disparaît près de la surface…ces deux particularités révélées par la sonde Cassini ont mis en émoi le (tout petit) monde des astrobiologistes. Elles pourraient en effet révéler l’existence d’une forme de vie sur Titan, le plus grand satellite de Saturne. Bien différente de celle qui existe sur Terre, il s’agirait de microbes exotiques avec un métabolisme basé sur le méthane.

Des tels êtres sont le fruit des réflexions de Chris McKay, de la NASA et de Heather R Smith, de l'International Space University à Strasbourg, qui ont émis l’hypothèse, en 2005, que des organismes pourraient peupler les vastes lacs d’hydrocarbures situés près des pôles du satellite. Selon, ces microbes respireraient non pas de l’oxygène mais de l’hydrogène et tireraient une grande partie de leur énergie de la consommation de molécules d’acétylène. Cela se traduirait par un manque d'acétylène sur Titan et un appauvrissement de la couche d'hydrogène près de la surface de la lune, où les microbes pourraient vivre, précisaient-ils. 

Exactement ce qu’a détecté la sonde Cassini qui orbite autour de Saturne et de ses lunes depuis 2004 maintenant. D’où l’effervescence qui anime certains spécialistes de la vie extraterrestre. Les spectres infrarouges de la surface de Titan réalisée par le VIMS (Visible infrarouge Mapping Spectrometer) n’ont en effet pas révélé de traces d’acétylène qui devrait normalement être produit en continu lorsque les rayons ultraviolets du Soleil frappent l’épaisse atmosphère du satellite. L'étude VIMS, dirigé par Roger Clark, de l'US Geological Survey, à Denver, Colorado, paraîtra dans le 
Journal of Geophysical Research. D’autres mesures de Cassini, qui seront publiées dans la revue Icarus par Darrell Strobel de l'Université Johns Hopkins à Baltimore, Maryland, suggèrent que l’hydrogène disparaît près de la surface de Titan.

Autant d’arguments en faveur de l’existence possible d’une forme de vie sur Titan. Mais comme le fait remarquer Mark Allen du Jet Propulsion Laboratory de la NASA : « l’explication biologique ne peut être que le dernier choix après que toutes les hypothèses non biologiques aient été écartées. » Sauf que pour pouvoir éliminer certaines possibilités, comme la production de glace d’acétylène dans l’atmosphère rendant indétectable cet élément à la surface du sol, il faut organiser une nouvelle mission d’exploration ou attendre un nouveau survol de Titan par la sonde Cassini.

J.I.
Sciencesetavenir.com

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 23:02
Le commandant des garde-côtes, l'amiral Thad Allen, le 7 juin 2010 à Washington (Photo Yuri Gripas/AFP)

Lundi 07 juin 2010, 22h20
L'impact économique et écologique de la marée noire se fera sentir "des années" dans le golfe du Mexique, ont averti lundi les autorités américaines, même si davantage de pétrole était désormais récupéré du puits de pétrole percé au fond de la mer.

Le président Barack Obama a estimé que l'impact économique de la catastrophe serait "substantiel et durable" pour les régions côtières du Sud des Etats-Unis après l'explosion et le naufrage d'une plateforme pétrolière en avril à 80 km au large.

Evoquant le drame que vivent les pêcheurs, ostréiculteurs et autres corps de métier vivant des ressources naturelles, M. Obama a une nouvelle fois requis de BP, le géant britannique, qui exploitait la plateforme, qu'il ne "mégote pas" son aide financière.

"Cela va prendre du temps, va requérir énormément d'efforts (...) mais je suis absolument certain que nous allons sortir de cette crise, comme nous avons triomphé d'autres", a-t-il dit, en promettant que le gouvernement se tiendrait aux côtés des sinistrés.

Mais dans l'immédiat, la pollution est devenue plus difficile à maîtriser, a souligné le commandant des gardes-côtes, l'amiral Thad Allen, avant de participer à une réunion à la Maison Blanche avec M. Obama.

La fuite de brut filmée par BP, le 7 juin 2010 (Photo /AFP)

"Nous ne devons plus lutter contre des grandes nappes uniformes. Il y a des traces de brut qui vont dans de nombreuses directions", a reconnu l'amiral, principal responsable de la lutte contre la marée noire.

Et les perspectives à long terme ne sont pas plus riantes, en particulier pour la nature, a-t-il estimé. Si environ 200 km de côtes ont été touchées par du pétrole, ces chiffres peuvent être "trompeurs", car certaines sont des zones marécageuses fragiles qui ont pu être souillées en profondeur.

Et une fois le puits colmaté, "s'occuper du pétrole en surface prendra quelques mois. Après cela, ce sera réglé. Restaurer les écosystèmes, les habitats (de la faune) prendra des années", a indiqué l'amiral Allen.

BP a cependant accéléré la récupération du pétrole qui continue à s'échapper du puits.

Ces dernières 24 heures, "nous sommes passés de 6.000 à 11.000" barils pompés (soit quelque 1,75 million de litres) grâce à un entonnoir géant installé sur le puits, a déclaré l'amiral.

Thad Allen a dit espérer porter la capacité de récupération de pétrole à 20.000 barils par jour une fois que BP aura acheminé des équipements adéquats sur place. Mais il s'est dit incapable d'évaluer dans l'immédiat le rythme auquel le brut s'est déversé depuis le début de la catastrophe.

Jusqu'ici, les autorités ont donné deux fourchettes possibles: "l'une de 12.000 à 19.000 barils par jour, l'autre de 12.000 à 25.000 barils", a rappelé l'amiral Allen.

L'entonnoir posé jeudi comporte quatre soupapes qui doivent éviter que des cristaux ne se forment à l'intérieur. Ces soupapes, par lesquelles fuit toujours du pétrole, doivent être fermées progressivement.

L'installation de cet entonnoir n'est qu'une solution provisoire, le temps que BP creuse deux puits de dérivation qui serviront à boucher le puits principal, des opérations dont l'amiral Allen a dit espérer qu'elles seraient terminées début août.

En attendant, les Américains jugent sévèrement la réaction de leurs dirigeants face à la marée noire. Selon un sondage ABC News/Washington Post, 69% des personnes interrogées ont une mauvaise opinion de la gestion de la crise par l'administration Obama. Quant à BP, sa réaction est jugée négativement par 81% des sondés.


Source :  linternaute

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 16:25



Le rover Spirit a découvert des roches carbonatées sur Mars, une denrée très recherchée: ce n'est pas encore un coin de paradis mais le signe que des conditions favorables à la vie ont existé. 

 

L'affleurement Comanche où Spirit a repéré des carbonates. (NASA/JPL/Cornell University)


Grâce au robot explorateur Spirit, on a peut-être identifié un petit coin de la planète Mars où il faisait bon vivre… il y a longtemps. Du moins un endroit où il y avait de l’eau, une eau favorable au développement de formes de vie. 

Des carbonates ont en effet été découverts dans les analyses de roches réalisées par Spirit sur un affleurement appelé Comanche, sur les Columbia Hills, près du cratère Gusev.

Un milieu favorable à la vie

Les roches carbonatées sont recherchées depuis longtemps sur la planète Mars. Les carbonates se forment lorsque des roches volcaniques sont baignées par de l’eau et du gaz carbonique. Si l’eau est acide, les carbonates de dissolvent. 

Leur présence est donc une preuve de l’existence d’un milieu neutre, plus favorable à l’apparition de la vie que les eaux acides dont Opportunity a retrouvé la trace sur Meridiani Planum. 

La sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter a repéré pour la première fois une quantité significative de carbonates l’année dernière, trahissant la présence passée de poches d’eau non acide dans la cuvette de Nili Fossae. 

Dépoussiérer l'instrument 

En analysant les données envoyées par Spirit fin 2005, Richard Morris (University State of Arizona) et ses collègues ont découvert des roches contenant en moyenne 25% de carbonates (intervalle de 16 à 34%), ce qui est beaucoup plus que pour les précédentes observations. 

Il aura fallu beaucoup de temps aux scientifiques pour tirer profit des analyses de l’affleurement Comanche. 

En effet, les données obtenues avec trois instruments de Spirit étaient peu lisibles. L’un des instruments, le Mini-TES (spectromètre d’émission thermique), avait été recouvert de poussières lors d’une tempête martienne. 

Les chercheurs ont du mettre au point une méthode pour "dépoussiérer" les données avant de conclure qu’ils avaient bien sous les yeux des carbonates de magnésium et de fer. 

Ces travaux sont publiés aujourd’hui sur le site de la revue Science (Science Express). 

Le robot Spirit en train d'étudier l'affleurement Comanche. (NASA/JPL/Cornell University) 

Ces découvertes ne sont qu’une étape. Il reste à découvrir l’ampleur des formations de carbonates sur Mars. Pour l’instant leur étendue est modeste et ne témoigne pas de la présence passée d’un vaste océan sur la planète Mars, comme l’ont proposé certains scientifiques. 
Cécile Dumas (Sciences et avenir.fr)
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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 16:24

Notre comportement serait-il uniquement dicté par notre cerveau ? Des études sur la souris démontrent que notre système immunitairen’y serait pas non plus totalement étranger...

Le système nerveux est composé de deux sortes de cellules : les neuroneset les cellules gliales. Ces dernières constituent la microglie, qui assure la défense immunitaire du système nerveux. Leur rôle est donc a priori de sauvegarder la bonne marche du « vrai » système nerveux et de toutes ses fonctions, assurées par les neurones. Ces cellules immunitaires pourraient-elles alors avoir un rôle direct dans le comportement ? Cela n’avait jamais été montré… jusqu’à aujourd’hui !

Nous avons l’impression de dicter consciemment notre comportement en fonction de nos envies et de nos choix. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas : les TOC, ou troubles obsessionnels compulsifs, gâchent la vie de nombreuses personnes. Parmi celles-ci, les personnes sujettes à la trichotillomanie s’arrachent compulsivement les poils et les cheveux. Aucun traitement n’étant réellement efficace contre ce genre de trouble, les patients s’impatientent…

La « greffe-médicament » pour demain ?

La trichotillomanie, observée chez les humains, rappelle tout à fait le comportement de souris dont le gène Hoxb8 est muté : ces rongeurspassent deux fois plus de temps à se nettoyer, ce qui résulte en la perte totale des poils du ventre et à l’apparition de blessures dues aux trop nombreux coups de dents. Mario Capecchi et son équipe de l’Université d'Utah de Salt Lake City ont montré que le gène Hoxb8 est exprimé dans le cerveau, mais uniquement dans les cellules microgliales, et que les cellules microgliales sont moins abondantes dans les souris possédant la mutationdu gène.

Or ce gène Hoxb8 est également impliqué dans la formation des cellules dérivées de la moelle osseuse que sont entre autres… les cellules microgliales. Serait-il alors possible, par une simple greffe de moelle osseuse saine, de modifier le comportement de souris malades ? C’est ce que l’équipe de Mario Capecchi a réussi à démontrer. La greffe de moelle osseuse saine sur des souris mutées rétablit un comportement normal pour une durée de quatre mois. A l’inverse, des souris saines greffées par une moelle osseuse mutée ont commencé à se toiletter davantage et à voir apparaître peu à peu des halos sans poils au niveau du ventre, signes de l’apparition du trouble du comportement.

Ces études démontrent pour la première fois le lien direct entre l’immunité et le comportement. Bien que ces travaux soient prometteurs, il ne s’agit que de l’étude d’un gène en particulier, en outre sur la souris. La greffe de moelle osseuse pour guérir les troubles du comportement semble donc encore une idée bien trop ambitieuse pour l’heure. Mais pourquoi ne pas l’espérer ?


Source : Claire Peltier, Futura-Sciences

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 09:56

 

Marée noire: les scientifiques incertains quant à l'étendue du désastre
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La marée noire dans le golfe du Mexique, la pire dans l'histoire des Etats-Unis et qui pourrait encore durer des mois, fait craindre un désastre sans précédent pour les écosystèmes des fonds marins et des côtes, dont l'ampleur plonge les experts dans une totale incertitude. (c) AfpLa marée noire dans le golfe du Mexique, la pire dans l'histoire des Etats-Unis et qui pourrait encore durer des mois, fait craindre un désastre sans précédent pour les écosystèmes des fonds marins et des côtes, dont l'ampleur plonge les experts dans une totale incertitude. (c) Afp

La marée noire dans le golfe du Mexique, la pire dans l'histoire des Etats-Unis et qui pourrait encore durer des mois, fait craindre un désastre sans précédent pour les écosystèmes des fonds marins et des côtes, dont l'ampleur plonge les experts dans une totale incertitude.

"La situation pour l'environnement est la pire que j'ai jamais vue sans pouvoir évaluer quel en sera l'impact (...) qui se fera certainement ressentir pendant plusieurs années", a résumé Michel Boufadel, président de la chaire d'ingéniérie environnementale à l'Université de Temple en Pennsylvanie (est), un des experts privés consultés par le gouvernement américain.

"La seule chose sûre dans le golfe c'est le haut degré d'incertitude", a-t-il poursuivi dans un entretien à l'AFP soulignant le grand nombre de variables en jeu.

Il se faisait l'écho de Lisa Jackson, directrice de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) qui a récemment dit que "les effets à long terme (de la nappe de pétrole, ndlr) sur la vie aquatique restent inconnus".

La fuite du puits à 1.500 mètres de profondeur a commencé il y a plus de six semaines après l'explosion et le naufrage de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon de BP, à 80 km des côtes de Louisiane.

La grande question est de savoir quels seront les effets des particules de pétrole et des composants chimiques du dispersant utilisé à la source de l'écoulement du brut sur la chaîne alimentaire des divers organismes des eaux du golfe, a précisé l'expert.

Le dispersant et le brut qu'il décompose en gouttelettes pour le rendre plus biodégradable, forment des panaches au fond de l'océan à proximité du puits endommagé d'où s'écoulent chaque jour entre 2 et 3 millions de litres de brut, selon les estimations des experts mandatés par l'administration américaine.

Ces particules sont en suspension dans l'eau et peuvent se coller à des petites plantes et nutriments qui descendent se déposer au fond de l'océan où ils sont consommés par tous les organismes qui y vivent.

Le fait que le pétrole et le dispersant contiennent une variété de substances chimiques "rend plus difficile de prédire l'impact à long terme sur les différentes espèces" avec la possibilité de mutations génétiques ou la disparition pure et simple de certains animaux qui pourrait bouleverser l'écosystème, a expliqué Michel Boufadel.

Il a noté le peu d'études faites jusqu'ici sur l'impact écologique d'une marée noire dans les grands fonds océaniques et sur l'effet de l'énorme pression de l'eau sur la composition des dispersants, jamais utilisés auparavant à une telle profondeur.

Eric Gordes, un biologiste marin, également de l'Université Temple, craint qu'un autre panache de pétrole et de dispersant en suspension ne soit transporté par les courants de fond vers des massifs coralliens qui se trouvent à une quarantaine de kilomètres au nord de la fuite.

"Le pire qui pourrait arriver, c'est que ces coraux soient étouffés par ces particules et détruits", a-t-il dit à l'AFP.

Selon, Douglas Rader, chef océanographe de l'Environmental Defense Funds, un groupe privé de défense de l'environnement, "cette marée noire est le pire scénario car elle affecte à la fois les écosystèmes côtiers et en haute mer, un fait sans précédent".

Les eaux du golfe du Mexique sont parmi les plus riches en poissons et fruits de mer dans le monde, représentant dix milliards de dollars de revenus par an aux Etats riverains dont notamment la Louisiane, a-t-il souligné.



Source : AFP

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 09:54
Le transport aérien rêve de se mettre au "bio"
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Le secteur aérien place beaucoup d'espoirs dans les biocarburants pour freiner sa consommation de pétrole et ses émissions de CO2, mais tout reste à faire alors qu'une croissance galopante lui est promise dans les prochaines décennies. (c) AfpLe secteur aérien place beaucoup d'espoirs dans les biocarburants pour freiner sa consommation de pétrole et ses émissions de CO2, mais tout reste à faire alors qu'une croissance galopante lui est promise dans les prochaines décennies. (c) Afp

Le secteur aérien place beaucoup d'espoirs dans les biocarburants pour freiner sa consommation de pétrole et ses émissions de CO2, mais tout reste à faire alors qu'une croissance galopante lui est promise dans les prochaines décennies.

Début mai, la première compagnie aérienne allemande, Lufthansa, a annoncé son intention d'utiliser un mélange de kérosène et de biocarburant sur des lignes régulières d'ici à deux ans, après des vols d'essais d'Air New Zealand, Continental Airlines, JAL et KLM en 2008-2009.

"Les biocarburants, ça fonctionne", le problème c'est leur caractère durable, a affirmé Christian Dumas, directeur de l'environnement et du développement durable chez Airbus, lors du Forum international des transports qui s'est tenu cette semaine à Leipzig (est de l'Allemagne).

Certains biocarburants dégagent plus d'énergie que le kérosène pour moins d'émissions de dioxyde de carbone (CO2), gaz à effet de serre considéré comme l'un des grands responsables du réchauffement climatique.

Mais leur culture à grande échelle risquerait de s'imposer dans certaines régions du monde au détriment de besoins alimentaires de base, de l'eau ou des forêts. Leur production pourrait émettre plus de CO2 que leur usage permettrait d'en réduire.

Le bilan carbone est "pour l'instant plutôt médiocre" et les biocarburants de deuxième génération "ne sont pas encore au point", estime Yves Crozet, professeur d'économie des transports à Lyon (France).

Cette nouvelle génération qui promet de meilleurs rendements expérimente des plantes comme le jatropha, la cameline ou les algues. La première génération s'appuie sur des produits issus de l'agriculture, comme le maïs, le soja ou le tournesol.

"Les biocarburants dans le secteur aérien, c'est largement de la communication", car le transport aérien ne veut pas apparaître comme un "prédateur" sur les ressources mondiales de pétrole, poursuit M. Crozet.

Celles-ci se raréfient et font monter les prix du carburant, alors que le trafic aérien passagers devrait au moins tripler de volume d'ici à 2050, selon le dernier rapport annuel du Forum international des transports.

Or les besoins de pétrole de l'aviation sont colossaux. Avec environ 20.000 avions aujourd'hui, le secteur avale 12% du pétrole utilisé par les transports dans le monde, selon ce rapport.

L'addition va en outre se corser avec la mise en place des systèmes d'échange de quotas d'émissions (ETS) pour les compagnies aériennes. Ce marché devrait voir le jour dès 2012 dans l'Union européenne.

Les compagnies aériennes devront ainsi acheter des "crédits carbone" en fonction de la quantité de leurs émissions de CO2. Lufthansa par exemple prévoit une charge annuelle entre 100 et 300 millions d'euros pour s'affranchir de ce droit à polluer.

L'Association internationale du transport aérien (IATA) avance le chiffre de 100 milliards de dollars d'investissement pour atteindre son objectif d'utiliser 6% de mélange de kérosène et de biocarburants en 2020 pour réduire de 5% les émissions des avions.

A l'horizon 2050, le secteur aérien vise une réduction de 50% de ses émissions par rapport à aujourd'hui, selon des objectifs annoncés lors du sommet des Nations Unies sur le climat en décembre dernier à Copenhague.

Une répercussion de la facture énergétique du transport aérien sur les prix des billets d'avion semble inévitable à terme, mais les compagnies aériennes préfèrent ne pas jeter de l'huile sur le feu pour l'instant.

"Il faut que le prix soit juste", a simplement glissé Matthias von Randow, lobbyiste d'Air Berlin, au forum de Leipzig.



Source : AFP

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 21:51
http://www.zigonet.com
Six hommes pour une simulation de vol vers Mars qui durera 520 jours
Six hommes pour une simulation de vol vers Mars qui durera 520 jours

Russie – Six hommes aux nationalités différentes ont débuté ce matin une mission de simulation de vol vers Mars. S’ils garderont les pieds sur Terre, ils seront tout de même enfermés pour une durée de 520 jours, et cela notamment dans le but de mesurer l’impact psychologique d’une mission aussi longue.


Trois Russes, un Chinois, un Français ainsi qu’un Italien viennent de débuter ce matin, une mission qui devrait durer 520 jours. La mission de simulation compte 240 jours de voyage "aller" pour 250 jours de voyage retour.

 

 

Entre ces deux voyages, trois des six astronautes passeront 30 jours dans un module imitant le sol de Mars, explique l’AFP. La navette dispose d’un espace de 180 m² pour les six hommes, et ces derniers n’auront de contact avec l’extérieur et le centre de contrôle qu’essentiellement par e-mail. Le temps de transmission devrait d’ailleurs se rallonger au fur et à mesure que les astronautes sont sensés s’éloigner de la planète bleue.


Et l’AFP de préciser que les journées des astronautes seront divisées en trois phases de huit heures consacrées au sommeil, au travail, et aux loisirs. Ils disposent également de la même nourriture que les astronautes de la Station spatiale internationale, qu’ils devront apprendre à rationner.

 

L’objectif d’une telle opération est de mesurer l’impact psychologique d’une telle opération puisque les individus seront séparés de leurs proches, en plus de ne plus voir la lumière naturelle.

 

Le Chinois Wang Yue explique d’ailleurs : "Ce sera un défi pour nous tous. Nous ne pourrons pas voir nos familles, nos amis, mais je pense qu'il s'agit tout de même d'un moment glorieux dans nos vies."

 

Et l’Agence France Presse de rappeler qu’une expérience similaire a eu lieu l’année dernière mais n’avait duré que 105 jours.

 

Source : Zigonet

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 12:04

La cour d'appel de Rennes se donne un mois pour dire s'il faut prolonger l'enquête sur le naufrage du chalutier bigouden. Les familles ne cachent pas leur lassitude.

 

 

Une nouvelle audience, hier, à Rennes, devant les magistrats de la chambre de l'instruction de la cour d'appel. La troisième depuis le mois de novembre.

 

Les familles des victimes, comme l'armateur du Bugaled Breizh, n'ont pas eu de réponse immédiate à la question qui les taraude : les investigations vont-elles se poursuivre pour connaître les causes du naufrage ? Le chalutier de Loctudy (Finistère) avait coulé en Manche le 15 janvier 2004 avec ses hommes d'équipage, dans une zone d'exercices militaires, en cours ou en préparation.

 

Pot de terre contre pot de fer

 

C'est à la lumière de l'expertise de Dominique Salles, demandée par les magistrats rennais, que les trois avocats ont plaidé en faveur de la poursuite des investigations. Selon l'expert, un sous-marin américain aurait pu se trouver en Manche, en janvier, pour surveiller un transport de déchets nucléaires vitrifiés entre Cherbourg et le Japon. Une présence « préparatoire » à la surveillance d'un convoi de déchets nucléaires militaires américains parti de Cherbourg en octobre 2004. « Cette thèse mérite d'être creusée », indique Christian Bergot, avocat des familles et du comité local des pêches du Guilvinec.

 

Michel Kermarrec, avocat de Michel Douce, armateur du navire, qualifie de point crucial la présence d'un troisième radeau de survie, non identifié, sur zone. « Ce qui signifie que quelqu'un sait ce qui s'est passé depuis le début », assure-t-il.

 

Dominique Tricaud, avocat du fils d'une des victimes, estime, quant à lui, que le « mur de caoutchouc est peut-être en train de se fissurer ». Ce mur qui éloigne les parties civiles de la vérité, et les empêche de « faire leur travail de deuil ».

 

Un accident devenu une affaire d'État, parce qu'en haut lieu, quelqu'un s'est tu : c'est la thèse que soutiennent toutes les parties civiles. Une sorte de nouvelle histoire « du pot de terre contre le pot de fer », pour Christian Bergot.

 

À l'issue d'une matinée de plaidoiries, les avocats étaient plutôt confiants. « Je ne vois pas comment la cour refuserait les demandes de commissions rogatoires internationales vers les pays détenteurs de sous-marins nucléaires d'attaque », poursuit l'avocat. Même écho du côté de son confrère, Michel Kermarrec : « Maintenant, il faut que l'arrêt soit extrêmement motivé pour avoir le plus de poids possible. »

 

Car, si le 2 juillet, la chambre de l'instruction décide de rouvrir le dossier, il faudra aller frapper à la porte des marines concernées. Et donc celle du Pentagone. Rien que ça. C'est dire si pour les familles comme pour l'armateur, le chemin de la vérité s'annonce encore bien long. « Depuis sept ans, on attend que quelqu'un nous dise la vérité », lâche Rémy Gloaguen, frère d'une des victimes. Sept ans de combat.

 

Renée-Laure EUZEN.

 

Source : Ouest-France

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